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CENTRE NATIONAL DE LA DANSE 8 mars 2002 La mémoire de la personnalité et des travaux de François Malkovsky ne pourraient s'effacer grâce aux ouvrages que vous nous avez communiqués, et dont nous venons de faire relier l'édition française. En outre, la notation Laban intéresse de plus en plus de nouveaux adeptes de la Danse Libre de Malkovsky, au croisement du duncanisme et de nouvelles perspectives, sont une source d'intérêt continue pour les chercheurs. Nous en sommes les témoins, ici, au sein de la Médiathèque du CND. Et on peut ajouter que les travaux menés par Jacqueline Challet-Haas rassemblent ici, mais aussi dans bien d'autres publications, un public de passionnés de plus en plus vaste, aussi. D'une part François Malkovsky figure dans le fascicule que nous venons de publier, et que je vous joins : Ressources documentaires sur la danse. Livres en langue française. D'une autre part, il est bien présent dans notre base de données : Artistes et œuvres, nourrie de documents, programmes, etc. En outre, les lecteurs du Catalogue de la donation Gilbert Cournand, que nous venons également de publier, liront le nom de Malkovsky à propos de documents, de revues anciennes, de programmes et de l'ouvrage de Fernand Divoire. Cet aspect de la présence de François Malkovsky est, nous le savons bien, logique pour ce que Madame Gilberte Cournand estime particulièrement la personnalité et l'œuvre de ce créateur. Notre travail de recherche et de documentation, vers les chercheurs en danse, les étudiants, en tous domaines, est fortement orienté non seulement vers les nouvelles formes de danse apparues au début et au milieu du XXe siècle, en Europe et en France singulièrement, mais aussi vers les enseignements et la propagation de techniques novatrices, qui nourrissent une part essentielle de la danse d'aujourd'hui. C'est pourquoi, il ne peut-être question d'oublier la personnalité et le travail de François Malkovsky. Nous en sommes croyez-le bien, très conscients. Olivier Marmin |
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ARTICLES PARUS DANS DES REVUES SPÉCIALISÉES |
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Revue DANSER octobre 2001 Paris L'HÉRITAGE DE MALKOVSKY Par sa vision d'une danse libre, François Malkovsky s'inscrit dans le courant artistique qui ,a marqué les débuts de la danse moderne. Danseur, penseur et créateur, il a enseigné à Paris jusqu'à sa mort en 1982. Suzanne Bodak, son élève, mais aussi l'épouse de son pianiste, a souhaité préserver son héritage en notant, en collaboration avec Karin Hermes-Sunke, les mouvements de base de sa technique et la majeure partie de ses chorégraphies. Cet ouvrage « Mémoire vive d'un héritage » trés documenté, rassemble textes et partitions accompagnées d'un CD des musiques utilisées. Disponible en français et en anglais sur commande. Odile Cougoule |
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NOUVELLES DE DANSE Supplément d'information Périodique trimestriel n°26 - Été 2001 Mémoire vive d'un héritage.La danse libre de François Malkovsky. Suzanne Bodak, notation par Karin Hermes-Sunke. 2001. Contemporain de Laban et de Jacque Dalcroze, François Malkovsky a participé à l'éclosion de la danse moderne en Europe. Né en Tchécoslovaquie, il choisit de résider en France dès les années 1910 où il rencontre entre autres Isadora et Raymond Duncan. Il entretient avec ces derniers d'étroites affinités de pensée et de travail, comme en témoigne sa « danse libre », appellation de Malkovsky lui-même, qui se caractérise notamment par un désir de retour aux sources, à la Nature, et par la recherche de l'Harmonie entre le corps, l'âme et le cosmos à travers des mouvements fluides, simples et empreints de joie. C'est de cette danse que Suzanne Bodak, élève de Malkovsky pendant dix ans, veut rendre témoignage. Son livre vise d'une part à situer l'œuvre dans son contexte et d'autre part à éclaircir le terme et le concept de « danse libre » grâce à une analyse en profondeur de ses composantes reposant pour une grande part sur la notation des mouvements de base et des chorégraphies de Malkovsky en kinétographie Laban. La notation Laban, qui permet de noter tous les mouvements humains sans référence à un « style » de danse précis, était en effet l'outil adéquat pour analyser la « danse libre » qui par essence se veut hors code. Cette volonté d'échapper à toute référence formelle posait d'ailleurs le problème de la transmission de cette danse et donc de sa mémoire. Problème auquel Suzanne Bodak tente de remédier afin de "préserver l'esthétique d'une danse subtile, fragile, une pensée… et de faire connaître à des danseurs sa simplicité et le plaisir qu'elle procure". Ajoutons qu'un disque audio agrémente le livre, reprenant les musiques d'accompagnement des mouvements de base et des chorégraphies notées (9 soli et 1 danse de groupe). Un bel hommage et un précieux témoignage sur l'Histoire de la Danse. CDP Bruxelles
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TANZDRAMA Novembre 2001 Munich Danse notée La photo représente un homme âgé, vêtu d'une longue tunique grecque, de couleur écru, la tête ceinte d'une couronne de cheveux blancs et les pieds nus. Il conduit avec précaution le bras d'une élève. François Malkovsky né en 1889 enseignait encore en 1977. Il donna des cours jusqu'en 1981, un an avant sa mort. On ne sait que peu de choses de ce natif de Bohême qui vint à Paris en 1910 pour échapper au service militaire autrichien. Un fait est certain : entre 1918 et 1925 il eut à un moment donné l'occasion de voir Isadora Duncan et sut à cet instant précis vers quoi orienter sa recherche. Un cercle d'élèves, dont Suzanne Bodak faisait partie, entourait cet artiste, passionné par les sculptures grecques, Rodin, les œuvres de son contemporain Jan Martel et pour qui,danser, penser et enseigner était un tout.Suzanne Bodak vécut cinq ans dans le logement parisien de Malkovsky,. elle fut son élève pendant dix ans. Après sa mort elle se mit à analyser et codifier les danses avec l'aide de son mari Alexandre Bodak qui fut pendant toutes ces années le pianiste de Malkovsky. Pendant quatre ans elle travailla en collaboration avec la notatrice Karin Hermes-Sunke afin de transcrire les danses en notation Laban. Aujourd'hui celles-ci sont réunies dans un imposant livre à spirales, accompagné d'un CD et deviennent ainsi un héritage vivant. Katja Schneider |